Vous sentez-vous épuisé par votre travail?
Le stress lié au travail peut entraîner de la fatigue, de l’irritabilité et un manque de motivation.
Des études suggèrent que 30 à 80% des infirmières et des médecins présentent des signes d’épuisement professionnel. (1,2)
Facteurs clés de l’épuisement professionnel
- Sentiments d’épuisement.
- Sentiments de cynisme, d’irritabilité et de détachement du travail.
- Un sentiment d’inefficacité et de manque d’accomplissement.
La médecine occidentale dispose d’outils limités pour répondre à cette préoccupation croissante. Les recommandations les plus courantes (offrant un succès limité) sont les suivantes: (3)
- Changer les habitudes de travail, comme travailler moins et prendre plus de pauses
- Développer des habiletés d’adaptation, comme la gestion du temps
- Soutien social des familles et des collègues
- Meilleures stratégies de santé et de forme physique
- Conseil ou thérapie
L’Ayurveda propose une approche holistique de l’épuisement professionnel, dont un rôle majeur provient du soutien à base de plantes.
Meilleures plantes en Ayurvéda pour le stress et l’épuisement professionnel
- Rhodiola (Rhodiola rosea)
- Ashwagandha (Withania somnifera)
- Ginseng (Panax ginseng)
- Guduchi (Tinispora cordifolia)
- Shankapushpi (Canscora decussata)
- Shilajita / Mineral pitch (Asphaltum)
- Gingembre (Zingiber officinale)
Rhodiola à la rescousse
Une étude a mesuré les effets d’une des plantes adaptogènes les mieux étudiées, la racine de rhodiola, sur l’épuisement professionnel. Le résultat fut impressionnant. Le but de l’étude était d’augmenter la résistance au stress, plutôt que de simplement administrer un stimulant pour masquer les symptômes de fatigue. (4)
Dans cette étude, 118 patients souffrant d’épuisement professionnel ont reçu 200 mg deux fois par jour de Rhodiola rosea pendant trois mois. Le groupe qui a terminé l’étude a vu des résultats remarquables. Sur une échelle de stress perçue, ils ont montré une amélioration significative de:
- Score de stress global
- Fatigue
- Irritabilité
- Manque de joie
- Se sentir surchargé
- Tension
- Inquiétude
Le groupe des rhodioles a également connu une amélioration des niveaux de vigilance, de calme et d’amélioration globale de l’humeur. L’étude a conclu que dans l’administration de rhodiola au cours des 12 semaines, un large éventail de problèmes liés à l’épuisement professionnel étaient clairement améliorés. (4)
La rhodiola est utilisée pour stimuler la clarté mentale et l’énergie physique depuis des milliers d’années dans toute l’Europe et l’Asie. C’est l’herbe qui serait responsable de la force et de l’endurance des Vikings. (5)
Adaptogènes de l’Ayurveda: Rhodiola, Ashwagandha et plus
La Rhodiola fonctionne comme (et en grande synergie avec) l’Ashwagandha apaptogène ayurvédique classique. Tout comme la rhodiola, l’ashwagandha a été trouvée dans de nombreuses études pour soutenir l’énergie et l’endurance après des heures d’exercice d’endurance et de stress. (5)
Tout comme la rhodiola, l’ashwagandha est l’une des rares herbes qui peuvent stimuler l’énergie physique et l’humeur pendant la journée, et également favoriser un sommeil profond la nuit, suggérant que ces herbes augmentent les réserves d’énergie et combattent la fatigue sans être des stimulants qui masquent uniquement les symptômes et perturbent la normale Habitudes de sommeil. (6)
Racine d’Eleuthero (Eleutherococcus senticosus)
En Chine, l’eleuthero (alias ginseng sibérien) est considéré comme l’un des adaptogènes à base de plantes les plus sûrs pour soutenir des niveaux d’énergie sains. Dans une étude avec des adultes âgés se plaignant de fatigue, Eleuthero a soutenu une meilleure énergie mentale et une meilleure interaction sociale, suggérant un soutien pour des niveaux d’énergie sains sans effets secondaires rapportés. (7)
Guduchi (Tinispora cordifolia)
La plante Guduchi est considérée en Ayurveda comme étant une des meilleures plantes régénérantes. Son autre nom Amrita, ou nectar, indique son importance à soigner le corps. La Guduchi est connu dans la mythologie hindoue comme étant un élixir qui rend immortel ; en d’autres termes, elle symbolise un remède fortement régénérant.
Shankapushpi (Canscora decussata)
Shankhpushpi est utilisé traditionnellement pour traiter la débilité nerveuse, l’insomnie, la fatigue, le faible niveau d’énergie. L’herbe entière est utilisée en médecine sous forme de décoction avec du cumin et du lait dans la fièvre, la débilité nerveuse et la perte de mémoire. La plante serait un important médicament améliorant la mémoire. Il est utilisé comme psychostimulant et tranquillisant. Elle réduirait la tension mentale.
Shilajit (Asphaltum punjabianum)
Shilajit agit en améliorant la production naturelle de la principale source d’énergie du corps, l’adénosine triphosphate, communément appelée ATP. (8)
L’ATP est fabriqué dans les mitochondries, où les aliments sont convertis en énergie. L’ATP fournit environ 95% de l’énergie cellulaire qui alimente la part du lion des besoins énergétiques du corps. Il est impliqué dans presque toutes les fonctions physiologiques du corps.
Gingembre
Le gingembre est utilisé depuis des milliers d’années comme énergisant, adaptogène pour le stress, la digestion et le système nerveux. (11). La plupart des gens ont du mal avec l’énergie, en partie à cause de la mauvaise ou de la mauvaise distribution des nutriments pour soutenir une réserve d’énergie saine et robuste. Le gingembre a été utilisé de manière ayurvédique comme bio-amplificateur pour améliorer la livraison d’autres herbes et constituants à base de plantes dans une formule ayurvédique. (10 )
REFERENCES
Inspiré d’un récent article de John Douillard
1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28367055
3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4911781/
4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28367055
5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3541197/
6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17990195
7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15207399
8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6364418/
9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3634921/
10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3634921/